Chronique : « Alerte ! Virus dangereux ! »

Par Chérif Abdedaïm, le 13 décembre 2012

« Mariage pour tous », on scandés récemment les partisans de la bestialité. Une manifestation qui arrive juste quelques jours avant le 6 décembre 2012 Journée Mondiales de Droits de l’Homme. ET l’on se souvient du fameux discours prononcé par Hillary Clinton lors de la célébration de cette journée à Genève, le 6 décembre 2011. A cette occasion, la représentante de la diplomatie américaine s’est fortement distinguée par une rhétorique contre nature.

Elle s’était lamentée autant qu’elle avait pu sur le sort des lesbiennes, gays, bisexuels et des transsexuels (LGBT). Pour la chef de la diplomatie américaine, « beaucoup de travail reste à accomplir  pour protéger ces « pauvres victimes » qui forment « une minorité invisible » et sont suppliciées par la société. Sentiment de culpabilité ? En apparence, oui puisqu’elle déclare : « Elles sont arrêtées, tabassées, terrorisées, exécutées même. Beaucoup sont traitées avec mépris et violence par leurs compatriotes, tandis que les autorités chargées de les protéger détournent leur regard ou, trop souvent, participent aux mauvais traitements qui leur sont infligés.» « Ce sont des être humains, nous dit-elle, qui dès leur naissance se sont vus conférés leur égalité et leur dignité et qui ont le droit de les revendiquer. C’est bien l’un des derniers défis de notre époque en matière de droits de l’homme. »

Voilà des propos « humains » ; toutefois, ce qui chiffonne dans cette histoire, c’est qu’Hillary Clinton semble se tromper de victimes. Elle aurait pu à cette occasion plaider la cause des Palestiniens : hommes, femmes et enfants détenus dans les geôles sionistes. Elle aurait pu plaider la cause de ces millions d’africains qui crèvent de faim par la faute de ces nuisances occidentales qui ont déstabilisé leurs pays et spolié leurs richesses. Elle aurait pu évoquer en passant ces milliers d’Irakiens, d’Afghans, de Libyens de Syriens (et la liste est longue) victimes de la politique terroriste des Etats-Unis.

« Les États-Unis, comme tous les pays, ont encore du pain sur la planche pour protéger les droits de l’homme sur leur territoire. » Vrai ou faux ? Apparemment, vrai, concernant ces minorités noires qui sont encore sujet à des actes racistes.

Enfin, pour couronner le tout, quelques règles moralisatrices de l’oratrice :

« Aux peuples de toutes les nations, je dis que la défense des droits de l’homme est l’une des responsabilités qui vous incombent à vous également. ». Jusqu’à preuve du contraire, les Etats-Unis ont été les premiers à bafouer et violer les droits de l’homme. Les indiens doivent se retourner dans leurs tombes.

« Il y a une expression qu’on emploie aux États-Unis pour exhorter les autres à soutenir les droits de l’homme : soyez du bon côté de l’histoire. » Jusqu’à présent les Etats-Unis ont toujours été du mauvais côté de l’histoire.

« Nous sommes appelés, une fois de plus, à concrétiser les préceptes de la Déclaration universelle. » Commencez donc par Ghaza !

Pour conclure, on pourrait rétorquer à Hillary Clinton par cette sentence d’Harold Pinter : « Les mots, dans le monde où nous vivons, sont souvent employés pour déformer, dissimuler, ou manipuler, le sens qu’ils sont censés véhiculer… C’est devenu un langage de mensonges.

Ces mensonges peuvent atteindre une telle force persuasive, envahissante, que le menteur lui-même est convaincu de dire la vérité. »

En effet, si Hillary Clinton fait l’apologie du vice, de la dépravation des valeurs, de la bestialité sous toutes ses formes, cela n’étonne plus personne du moment que cette nuisance étatsunienne comptabilise un très charmant bilan depuis la fin de la Deuxième Guerre Mondiale.

Pour rappel, ce pays qui tentent d’exporter sa « détériocratie » et ses nouvelles valeurs contre nature a tenté de renverser plus de 50 gouvernements, dont la plupart avaient été démocratiquement élus. Il a tenté de supprimer un mouvement populaire ou nationaliste dans 20 pays. Il a grossièrement interféré dans des élections démocratiques d’au moins 30 pays. Il a bombardé les populations de plus de 30 pays. Il a tenté d’assassiner plus de 50 dirigeants étrangers.

Au total, depuis 1945, les États-Unis ont effectué une ou plusieurs des actions ci-dessus, à une ou plusieurs reprises, dans les 69 pays suivants (soit plus d’un tiers des pays de la planète).

Alors, est-cela la meilleure manière de promouvoir les Droits de l’Homme ?

Cette nouvelle conception du mon dont les sources sont plus anciennes qu’on le pense avait été déjà planifiée par cette minorité occulte qui a toujours agi dans les coulisses et imposé son nouveau « constructivisme » discriminatoire dont le but est de réduire cette humanité pour n’en garder qu’une minorité dans le rôle d’esclaves.

Une forme d’horreur programmée dénoncée déjà par plusieurs observateurs accusés de « conspirationnistes ». Et pourtant, Une course de vitesse est engagée entre cet Empire du mal, qui s’est adjoint les services de dirigeants européens enrôlés de gré ou par nécessité, et le reste du monde, avec des Etats comme la Chine ou la Russie, qui ont compris la perversité des Anglo-Saxons et de leurs alliés sionistes ou européens. On murmure que des bombes sont prêtes à être larguées sur les futurs géants (avant qu’ils n’aient eu le temps de s’organiser), dont la Défense pourrait être neutralisée sans avertissement. Sans doute ces futurs rivaux se préparent-ils, en armant leurs alliés un peu partout (Etats arabes comme l’Iran ou la Syrie, ou latino-américains, par exemple).

Ainsi, les véritables virus de la planète sont ces dirigeants de groupes multinationaux financiers ou industriels, et d’institutions internationales opaques (FMI, Banque mondiale, etc…). Or ces dirigeants ne sont pas élus, malgré l’impact de leurs décisions sur la vie des populations.

Le pouvoir de ces organisations s’exerce sur une dimension planétaire, alors que le pouvoir des états est limité à une dimension nationale.

La démocratie a déjà cessé d’être une réalité. La marge d’action des états est de plus en plus réduite par des accords économiques internationaux pour lesquels les citoyens n’ont été ni consultés, ni informés.

C’est pourquoi il a été décidé de maintenir une démocratie de façade, et de déplacer le pouvoir réel vers de nouveaux centres.

Avec ces troubles qui secouent le Proche et Moyen-Orient, le Continent africain, où les enjeux cachés de l’Empire façonne ces nouvelles « démocratie » par le crime et la destruction, on peut dire que le compte à rebours a commencé.

Cela étant, les Etats-Unis demeurent insatiables en matière de contrôle des régions stratégiques. Comme nous l’avons mentionné ci-haut, ils ont multiplié agressions et crimes sans aucune impunité, et ce, sans souci de la vie humaine lorsqu’il s’agit des intérêts économico-financiers des vampires multinationales largement dominées par les lobbys sionistes à l’image des Rothschild, Rockefeller et consorts. Afin de parvenir à leurs fins machiavéliques.

Ces rapaces se partagent donc tout naturellement la même vision de ce que devrait être le monde satanique  futur.

Il est dès lors naturel qu’ils s’accordent sur une stratégie et synchronisent leurs actions respectives vers des objectifs communs, en induisant des situations économiques favorables à la réalisation de leurs objectifs, entre autre l’affaiblissement des états et des pouvoirs politiques, l’endettement des états. Et lorsqu’une montagne de dettes a été accumulée, les gouvernements sont contraints aux privatisations et au démantèlement des services publics. Plus un gouvernement est sous le contrôle de ces rapaces et plus il s’endette davantage. La précarisation des emplois et le maintien d’un niveau de chômage élevé. Ce qui accroît la motivation du chômeur à accepter n’importe quel travail à n’importe quel salaire. Outre cela, ils s’ingèrent dans les affaires internes des pays du Tiers-Monde et placent leurs pions avec des régimes totalitaires ou corrompus. Laurent Gbagbo a payé sa témérité face aux chocolatiers américains qui exploitaient à mort la main d’œuvre ivoirienne et accumulaient de grands profits sans pour autant laisser profiter les producteurs en question.

Ainsi, ces « sectes vampiriques privées se dotent progressivement de tous les attributs de la puissance des états. Création de leurs propres mercenaires et tueurs à gages privés tels que les Blackwater en Irak et qui sait si à terme les armées ne deviendraient pas des entreprises privées, des prestataires de services travaillant sous contrat avec les états, aussi bien qu’avec n’importe quel client privé capable de payer leurs services. En attendant, ce rôle est assumé par l’armée des Etats-Unis, le pays le mieux contrôlé par les multinationales.

Dans ce contexte, certaines sources bien informées avancent que ces   armées privées existent déjà au Etats-Unis. Il s’agit des sociétés DynCorp, CACI, et MPRI, prototypes des futures armées privées. Dyncorp est intervenu dans de nombreuses régions où les États-Unis souhaitaient intervenir militairement sans en porter la responsabilité directe (en Amérique du Sud, au Soudan, au Koweït, en Indonésie, au Kosovo, en Irak…). Fin 2002, Dyncorp a été rachetée par Computer Sciences Corporation, l’une des plus importantes sociétés américaines de services informatiques. En Mai 2004, Dyncorp et MPRI ont été impliquées dans les tortures sur les prisonniers irakiens. Les armées privées (appelées « sous-traitants » par le Pentagone) représentent 10% des effectifs américains envoyés en Irak.

Alors qui dit mieux ? Est-ce par ces moyens qu’Hillary Clinton pense préserver les « Droits de l’Homme » ?

Et puisqu’on s’apitoie et l’on se prend pour mère thérésa, qu’Hillary Clinton nous explique pourquoi son président chef et son Congrès s’apprêtent-ils des billions de dollars des programmes sociaux qui empêchent qu’un vaste nombre de personnes ne sombre dans le dénuement le plus complet, alors que  la faim et la pauvreté aux États-Unis atteignent des sommets jamais vus depuis des décennies ? « Des Chiffres renversants »affirment certains commentateurs. Le nombre d’Américains qui reçoit des coupons alimentaires, soit 47,1 millions, a atteint un nouveau record en août de cette année, selon les plus récentes statistiques du département de l’Agriculture. Ce nombre a augmenté d’un million par rapport à l’année dernière et de plus de 50 % depuis octobre 2008, lorsque la statistique s’établissait à 30 millions. À Washington D.C., la capitale du pays, et dans l’État du Mississippi, plus du cinquième des résidents reçoivent maintenant des coupons alimentaires.
Une personne qui bénéficie des coupons alimentaires reçoit en moyenne l’équivalent de 130 $ par mois, ou environ 4,33 $ par jour, soit moins que le prix d’un café dispendieux dans le bas Manhattan, alors que les multinationales s’empiffrent et dictent leurs lois à leur marionnettes qui gesticulent à longueur d’année sur la scène politique mondiale. A ce propos, des sources bien informées indiquent qu’un « un projet de loi qui est maintenant débattu au Sénat américain priverait ce programme de milliards de dollars sur 10 ans, ce qui précipiterait un nombre incalculable d’enfants, de personnes âgées et de malades dans la pauvreté. Quelque 50 millions de personnes souffrent d’insécurité alimentaire aux États-Unis, par rapport à 36 millions en 2007 ; 17 millions de ceux qui ont faim sont des enfants. Pendant ce temps, le gouvernement Obama, qui peut se permettre des folies  tout au long de sa seconde mandature, gaspille des milliards de dollars pour tuer, dépecer, déstabiliser, et spolier certains pays Libye, Irak, Afghanistan…en attendant la Syrie. 
Lors des précédentes élections, l’establishment et les médias aux ordres se sont beaucoup plus préoccupés de la reconduction de celui qui garantirait leurs propres intérêts et non de  la dévastation sociale engendrée par leur système. Le mot « pauvreté » n’est jamais apparu dans les discours et les commentaires de Barack Obama. L’administration Obama est le parfait exemple de l’inhumanité de l’aristocratie financière et de ses serviteurs politiques au moment où ceux qui tirent les ficelles derrière le rideau amassent des profits records et profitent des fortunes de la bourse de Wall Street.

Au lieu donc de donner des leçons aux autres sur la gestion démocratique de leurs pays ou d’évoluer leur gouvernance tel un maître qui apprécie ou déprécie son élève par les mentions « bien » ou « mal », la clique Hillary-Obama devrait en premier lieu balayer devant sa porte et porter secours à ces millions de démunis américains qui, un jour ou l’autre provoqueraient une vraie révolution de « couleur ».

Par ailleurs, en matière de libertés individuelles, le Sénat américain, sous Obama, a voté une loi , la National Defense Authorization Act (NDAA), qui prévoit la détention  militaire (sur le sol américain)de citoyens américains indéfiniment et sans procès.

Cette loi consacre également le droit du Président des Etats-Unis à recourir à la force pour capturer toute personne dans le monde ayant été proche d’Al Qaida, des Talibans ou de forces associées engagées contre les Etats-Unis ou leurs alliés. De surcroît, cette loi renforce l’importance de la prison militaire de Guantánamo, en élargissant l’interdiction de transfert à tous les prisonniers qui y sont détenus.

Rappelons également que cette loi arrive après les révélations du New York Times sur le mémorandum secret de la Maison Blanche autorisant l’assassinat de citoyens américains sur ordre du président.

Une loi qualifiée par Lyndon La Rouche de  « semblable à la Loi des pleins pouvoirs de 1933 (« Ermächtigungsgesetz ») qui fit d’Hitler un dictateur en autorisant l’exécutif à opérer hors du champ constitutionnel », a-t-il déclaré. « Si l’on permet à cette loi de s’exercer, l’on crée une dictature aux Etats-Unis. » Les sénateurs et députés qui ont été assez bêtes pour approuver cette loi pourraient avoir à se défendre un jour devant un tribunal sur les crimes de guerre, a-t-il conclu.

Une déclaration qui révèle,  en fait, le substrat « nazi » qui ronge les bas-fonds de la politique américaine.

Ce qui d’ailleurs a été confirmé par la récente position américaine à l’Assemblée des Nations Unies, et ce, suite à  l’adoption d’une résolution condamnant la glorification du nazisme. Cette résolution a été proposée par la Russie. Certains Etats européens se sont cependant abstenus alors que les Etats-Unis et le Canada ont voté contre.

La résolution a été approuvée par une majorité écrasante des membres de l’ONU. Cependant plusieurs Etats européens ont préférer de s’abstenir. Trois pays, les Etats-Unis, le Canada et îles Marshal ont voté contre. La position des Européens a été expliquée par le représentant de la Norvège. Selon lui, c’est l’absence de la possibilité de s’exprimer librement sur les sujets importants qui a poussé Anders Breivik à perpétrer ses attentats. Cet argument ne convainc pourtant pas, selon Alexandre Dukov, directeur de la fondation russe Istoritcheskaya Pamyat (Mémoire historique).

« Les Etats-Unis affirment que les principes que contient cette résolution, sont contraires à la liberté de parole. Mais ce n’est qu’un subterfuge parce que la liberté de parole n’implique pas la diffusion de la propagande néonazie, ni les marches des Waffen SS, ni d’autres actes qui sont tout aussi bizarres ».

Cela étant, que peut-on conclure de cette politique américaine au double discours ? De simples propos subversifs ? Défendre les droits de l’homme en encourageant la débauche, prôner la démocratie en favorisant la dictature et enfin restreindre les libertés au nom de la liberté. Tels sont les symptômes d’une maladie qui semble incurable ? Un virus dangereux qui se propage à grandes enjambée.

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