Par Chérif Abdedaïm, 25 avril 2013
Pour quelques larmes de plus !
Un million et demi de morts en Irak,100.000 en Libye, 70.000 en Syrie, sans oublier les marturs Palestiniens. Toutes ces victimes n’ont pas fait pleurer Qardaoui. Concernant les cas libyen et syrien, on peut dire sans hésitation aucune, que le bonhomme y est pour quelque chose avec ses fatawas sur mesure. Mardi dernier, les « cochons » sionistes ont incendié pas moins de 10 voitures lors d’une attaque effectuée contre le village de Deir Garir, à l’est de la ville de Ramallah dans le centre de la Cisjordanie occupée. Outre cela, les « cochons » juifs extrémistes ont récemment intensifié leurs attaques contre les quartiers résidentiels palestiniens, en sabotant les biens des citoyens palestiniens, lançant des pierres sur leurs voitures et tirant sans dissuasion.
Mais Qardaoui ne pleure pas.
Dans le registre des violations du sacré, le régime sioniste vient de donner un coup d’accélérateur à ses creusements et destructions autour de la porte Al-Magharbeh, partie essentielle de la mosquée Al-Aqsa, a déclaré jeudi 11 la Fondation Al-Aqsa pour les Dotations et le Patrimoine islamiques. « Des dizaines d’ouvriers travaillent tous les jours au déblaiement des voies souterraines qui relient les synagogues israéliennes au Mur al-Buraq, auquel les Israéliens se réfèrent comme au Mur des Lamentations ou Mur Occidental. ».
Mais Qaradoui ne pleure pas.
Et qu’est-ce qui pourrait faire pleurer l’homme du Qatar ? Lors d’un récent prêche, il a versé des larmes quand même. Mais pour qui ? Pour les morts libyens, Pour les Irakiens ? Pour les syriens ? Pour les Palestiniens ? Pour Al Aqsa quotidiennement violé ? Que non ! Ce sont les trois victimes de l’attentat de Boston qui ont le plus ému le prêcheur à la carte.
Le ridicule ne tue pas !
Même constat chez les yankees. Sans compter le million et demi d’irakiens, la centaine de mille de libyens et les 70.000 syriens, les morts sont enregistrés quotidiennement dans ces pays, et ce, par la faute des américains et de leurs alliés occidentalo-sionistes.
Face à cet état de fait, Paris, Londres, Tel Aviv et Washington ont toujours affiché leur mépris et leur indifférence. Quant les mercenaires payés à coups de pétrodollars assassinent des innocents, tout passe sous silence. Mais ce qui « atterre » Washington, ce qui est jugé « affreux » selon la diplomatie américaine, ce sont ces chiffres avancés par les marionnettes de l’opposition, à l’instar de celles qui ont circulée ces derniers jours. “La soi-disant opposition avait évoqué… 85 morts. Ensuite, le comité de coordination locale, composé de ce qu’ils nomment activistes, a avancé le chiffre de 450 morts. Puis, l’Organisation syrienne des droits de l’homme, celui de 500. Comment est-ce possible que les chiffres augmentent avec une dramatisation aussi forte ? Or, si l’armée syrienne a repris ce quartier tenu par des « rebelles » comme ils disent, comment est-ce possible que des activistes vérifient ce soi disant massacre ?” se questionne le journaliste Allain Jules. C’est drôle, non ?
Chérif Abdedaïm